Créé en mars 2022 par le groupe VYV, le label «Mon logement santé» vise à garantir pour tous les moments de la vie un habitat agissant de manière positive sur la santé.
Pour tenir cette promesse d’une expérience de vie, saine, désirable et résiliente, le Groupe Arcade-VYV a conçu un programme de 40 engagements, dont 10 incontournables. Ces engagements portent à la fois sur une conception de qualité du bâti et sur la mise en place de services et d’actions en faveur du lien social dans les résidences.
Le Groupe Arcade-VYV s’est engagé, d’ici 2025, à ce que 50 % au moins de ses logements individuels et collectifs neufs soient labellisés «Mon logement santé». Cette promesse s’est concrétisée en 2022, par la labellisation de plus de 1000 logements.
«Mon logement santé» revêt une dimension très
innovante. Il vient attester de l’interdépendance
entre les deux dimensions logement et santé. C’est un élément différenciant qui fait du Groupe VYV un précurseur .
Interview de Christine Pouliquen, Vice-Présidente d’Harmonie Mutuelle et de VYV 3, membre du comité de labellisation «Mon logement santé»
«Faire partie de ce comité de labellisation «Mon logement santé», porteur de valeurs fortes comme l’accès à la santé pour tous, revêt une importance particulière pour moi en tant que Vice-Présidente d’Harmonie Mutuelle et administratrice du Groupe VYV. À travers ce label, le Groupe VYV démontre qu’il a perçu l’importance du logement comme vecteur de bien-être et de santé et comme facteur d’inclusion.
La crise Covid a montré à quel point le logement pouvait influer sur la santé physique et mentale.
Le label «Mon logement santé» traduit ces préoccupations à travers ses différents référentiels comme la qualité de l’air et le confort thermique, l’accès à des services ou encore la conception d’espaces collectifs favorisant le bien-être et le vivre ensemble.
Ce label santé porte à la fois sur la conception même du logement, les services et la possibilité de créer du lien social. A ce titre, le lieu d’implantation est important: il peut s’agir par exemple de prendre en compte l’accessibilité des commerces et des services, des espaces naturels, ou encore d’avoir un centre de santé à proximité.
Fin 2022, 19 projets ont été labellisés par le comité ce qui représente au total 1048 logements. Tous ces projets respectent les 10 engagements socles et proposent des options renforçant le lien social (comme les jardins partagés par exemple), la prévention en matière de santé ou encore des solutions favorisant l’inclusion (accès internet, paniers solidaires…).
La labellisation s’effectue en trois étapes. La première étape est un simple engagement au démarrage du projet.
La seconde intervient à la fin de la conception architecturale, lorsque le projet est présenté à un vérificateur externe qui contrôle les différents engagements pris en matière de santé. Le comité de labellisation rencontre ensuite les porteurs de projets. Notre rôle est de les challenger et de rentrer dans le détail de certaines options proposées. Enfin, une troisième étape a lieu après la livraison du projet afin de s’assurer auprès des habitants qui ont intégré leur logement que les services proposés sont effectifs.»
«Lou Galoubet » à Cheval-Blanc : une opération emblématique labellisée « Mon logement santé»
«L’opération d’habitat partagé Lou Galoubet s’inscrit dans un mouvement de fond qui consiste à aller au-delà du logement, en proposant un ensemble de services associés»
Interview de Nicolas Cayol, Président d’Arcade-VYV Promotion Sud-Est
L’opération de logements sociaux Lou Galoubet, réalisée sur la commune de Cheval-Blanc dans le Vaucluse, a été labellisée «Mon logement santé» en étape 2 en 2022.
«Ce programme, qui comprend 23 maisons individuelles destinées aux personnes âgées, s’inscrit dans le cadre d’un d’Habitat API (Accompagné, Partagé et Inséré dans la vie locale).
Il s’agit de proposer aux résidents un logement sain, agréable à vivre et associé à toute une gamme de services favorisant le bien-être et le lien social.
Chaque maison est construite de plain-pied et dispose d’un jardin et d’une terrasse. Les logements sont 100 % traversants. L’accent a également été mis sur la qualité de l’air et sur la performance énergétique, l’opération étant
labellisée HQE.
Au-delà du logement en lui-même, c’est toute une gamme de services de proximité qui est proposée grâce à la présence sur site d’une « maison des services » de l’ADMR, un réseau associatif de services à la personne.
Animations, ateliers et temps conviviaux sont assurés par une animatrice de l’ADMR, en lien avec les partenaires du réseau.
Les résidents peuvent par exemple participer à un potager partagé animé par une pépinière locale, ou bénéficier d’un circuit court valorisant les produits locaux.
La prévention et la santé sont également au coeur du projet.
Une application est mise en place par l’ADMR afin de permettre aux résidents d’avoir un lien direct avec l’association notamment en matière de prévention. Grâce à la domotique installée dans les logements, des alertes peuvent ainsi être remontées et informer l’ADMR et les familles en cas de problème. Les premiers retours des habitants sur cet habitat partagé sont très positifs. Ils déclarent apprécier cette nouvelle vie qui leur permet de conjuguer vie privée et vie collective, dans un environnement propice à la santé et au bien-être.
La labellisation « Mon logement santé » quant à elle apporte de la visibilité à ce type d’opération et permet d’inciter d’autres communes à développer cet habitat spécifique qui évite l’isolement des seniors et favorise la convivialité, agissant ainsi sur leur santé mentale et physique.»
16h
par jour
TEMPS MOYEN PASSÉ DANS SON LOGEMENT (1)
+3 ans d’espérance
de vie
GRÂCE À UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE
15 minutes par jour ou 92 minutes hebdomadaires (2)
26%
des actifs
français
TÉLÉTRAVAILLENT RÉGULIÈREMENT (3)
9/10
des Français
AFFIRMENT NE PAS
POUVOIR SE PASSER
DU CONTACT AVEC
LE VÉGÉTAL (4)
1- Source : Santé publique France.
2- Source : ministère des Sports, note d’analyse n°11, 31 janvier 2018.
3- Source : DARES, Activité et conditions d’emploi de la main-d’oeuvre pendant la crise sanitaire Covid-19, juin 2021.
4- Source : Ipsos, mars 2013.